Attention ! ce jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains ^^. D’abord sur le papier, on nous promet : des parcours haut en couleurs remplis d’obstacles [mouai..]. Le tout confronté à 7 autres concurrents [mmm..]. La possibilité d’utiliser des Power-Up façon Mario Kart [ah oui?]. Différent modes de jeu, du multijoueur compétitif en ligne. Et surtout un nouveau système de déplacement en VR [bon ok ok, voyons voir ça!]. Mais alors, une fois son casque VR bien vissé sur la tête. C’est parti pour un tour et prendre une bonne dose de fun, de challenge et de cardio. Après un week-end sur le jeu, je n’ai plus beaucoup de bras. Cependant, il m’en reste encore un petit peu pour vous proposer le test de Sprint Vector sur Oculus RiFT (via SteamVR).
Pas de bras, pas de chocolat… pas de victoire !
C’est qu’il va en falloir de la motivation, déjà pour assimiler tous les mouvements du jeu. Bouger les bras ce n’est pas tout. Heureusement, le studio Survios fournis un tuto en vidéo qui nous montre comment maîtriser la bête avec son matériel VR. Tout est basé sur ce déplacement appelé: le Fluid Locomotion. Vous l’aurez compris, il faut balancer les bras comme si on se prenait pour Martin Fourcade sur ses skis. En appuyant en plus sur une touche de son contrôleur VR. Afin de déclencher saut, grimpette, faire des dérapages, mais aussi utiliser les Power-Up et même la possibilité de planer… le tout en faisant le geste spécial adéquat au bon moment, un peu comme dans un jeu de rythme.
Après avoir bien appris ses leçons, il est temps de se lancer dans le grand bain. Et là pas question de rester les bras croisés. Il est même vivement conseillé par ailleurs, de commencer par le tutoriel et de bien retourner la partie solo, avant d’oser se jeter sur les parties multi joueurs à bras ouverts. [bon ok j’arrête, promis…]
Sprint Vector s’apparente en fait à du Short-Track en VR. Ces courses de vitesse chaussés de patins spéciaux sur un anneau de glace. Sauf qu’ici, on plane juste au-dessus du sol, à travers des parcours aux décors imaginaires et très colorés dans le plus pur style arcade. Et qu’il va falloir évidemment retenir chaque virage pour espérer quoique ce soit. Sans oublier les passages secrets qui sont disséminés un peu partout le long du chemin. Les graphismes dans un style un peu cartoon, ne sont pas extraordinairement bien détaillés. Mais font largement le boulot pour être bien dépaysant.
Brothers in Arms
Le jeu nous propose pour la forme, de prendre prend part à un championnat inter galactique. On a le choix entre 8 personnages, qui ne semble pas avoir une différence notable, à part leur apparence. Sur 21 circuits qui se répartissent en 9 de challenge: purement solo. Et 12 autres de courses traditionnelles : solo ou multi. Ce qui peut sembler toutefois un peu léger. Ce multi où le jeu prend vraiment toute sa dimension. Jouable jusqu’à 8 en ligne, qui poussera tôt ou tard chacun(e) à se transcender pour atteindre les sommets des classements. Où finalement l’esprit sportif n’est qu’un lointain fantasme resté dans les vestiaires. Doté d’une bonne courbe de progression, à partir du moment où l’on est prêt à s’accrocher au rythme infernal du jeu. Mais surtout, après avoir bien assimilé les mouvements les plus complexes. Comme les dérapages ou l’utilisation des Power-Up en plein milieu d’une course, déjà hautement frénétique. Le jeu n’est pas exempt de cinétose totalement, c’est pourquoi il faudra également avoir les neurones solides. Même si les mouvements des bras viennent atténuer un peu les choses. Une petite pause de temps en temps pourrait s’avérer bénéfique pour tout le monde. Enfin, prévoyez tout de même un bon roomScale de 2mx2m minimum pour être tranquille.
Le jeu est donc disponible sur Steam et le store Oculus. En ce qui concerne les WindowsMR, il fonctionne parfaitement d’après certains retours. Avec respectivement, un tarif remisé de 22,39€ / 23,99€ durant la période de lancement (29,99€ normalement).
Test de SPRINT VECTOR (Oculus RiFT)
Donc surtout n’oubliez pas d’écarter de la zone de jeu : femme, homme, enfant, chien, chat, etc.. si vous tenez un tant soit peu à eux. Sprint Vector redéfini l’utilisation de la VR dans un jeu vidéo. Grâce à son Fluid Locomotion. Ça marche (ou court, comme vous le voulez…) en y ajoutant beaucoup de fun, qui arrive vite dès que l’on a compris les mouvements. Sans oublier aussi, qu’il a le don de nous faire travailler son cardio sur des longs run. Si un jour le jeu vidéo devient Olympique, il aura une place de choix dans les titres qu’il faudra sélectionner. En tout cas, il a un gros potentiel dans les jeux multijoueurs compétitifs en ligne. Également en salles d’Arcade ou en E-sport VR. Sprint Vector ne se lit / regarde pas, il se vit. Un des meilleurs jeux VR tout simplement.
Que la vélocité soit avec vous ! ^^
j’Achète
- Fluid Locomotion
- Ambiance Arcade
- Multi compétitif en ligne
- Fait travailler son cardio
j’Achète pas
- sa Difficulté.. (pas insurmontable)
- Seulement 12 circuits multi
- Cinétose peut devenir gênant
(i7-4770, 16go, GTX1080, SSD, W10)
Sprint Vector sur : le store Oculus